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Le running et la pollution urbaine : les bonnes pratiques pour courir sans danger

Lorsque nous pratiquons une activité physique, notre rythme respiratoire s’accélère. C’est une réalité à laquelle nous ne pouvons échapper. Les sportifs le savent : si la qualité de l’air est mauvaise, les risques encourus pour la santé humaine sont plus importants. Pourtant, la pratique du running se développe très fortement depuis une vingtaine d’année et les habitants des grandes villes ont aujourd’hui du mal à se passer de leur sortie course hebdomadaire. Pour minimiser les risques, il faut donc réussir à jongler entre la pollution urbaine et l’envie, voir le besoin pressante d’aller courir. Tentons d’y voir plus clair sur les risques liés à la pollution de l’air pendant votre running. Nous tâcherons de trouver des solutions pour continuer à courir régulièrement, même en agglomération. C'est d'autant plus important que la plupart du temps, plus les conditions climatiques sont bonnes, plus le taux de polluants est élevé.

Quels sont les effets de la pratique du sport en milieu pollué ?

Ce n’est pas une surprise : les particules fines représentent un réel danger pour la santé humaine. À cause des gaz d’échappement et de la pollution urbaine, elles sont de plus en plus présentes dans l’air que nous respirons. D’après la World Health Organization, chaque année, 1,3 million de personnes meurent à cause de ce fléau. Ce phénomène plutôt récent a clairement fait augmenter le nombre d’asthmatiques à travers le monde. Ce n’est pas tout : la pratique du sport, combinée à la pollution de l’air augmenterait les risques de contracter des maladies cardiaques ou respiratoires. Alors, faut-il continuer à faire du sport en milieu urbain, au risque de mettre en danger sa santé ?

                                                           

Pour mieux comprendre les effets de la pollution urbaine sur les amateurs du running, une équipe de chercheurs a étudié les temps de coureurs professionnels, sur 7 marathons qui ont lieu aux États-Unis, dans des grandes villes, durant les 28 dernières années. Ils se sont intéressés aux effets de la température, de l’humidité, et ont montré que le temps de course des femmes était directement en lien avec le niveau de pollution aux particules en suspension (PM10). À chaque hausse de 10 microgrammes de PM10­10 par mètre cube d’air, la performance des femmes diminuait de 1,4%. Leur système respiratoire serait particulièrement sensible aux polluants présents dans l’air.

Conseils : comment continuer de faire du sport en ville ?

Toute la question est de savoir si les effets positifs du sport peuvent contrebalancer ceux causés par la pollution urbaine sur notre santé. Pour y voir plus clair, une étude a été menée sur 500 000 personnes vivant aux Pays-Bas. L’objectif était de mesurer les risques liés à la pollution urbaine, sur les cyclistes, qui respirent directement un air de mauvaise qualité. Les résultats semblent montrer qu’en moyenne, l’exposition aux particules fines ferait perdre entre 0,8 et 40 jours d’espérance de vie, tandis que la pratique d’une activité physique au quotidien ferait gagner entre 3 et 14 mois d'espérance de vie. Nous sommes sauvés : le sport l’emporte sur la pollution urbaine.

Évidemment, ce n’est pas si simple et même si la pratique régulière du sport semble, à long terme être bénéfique pour le corps humain, des précautions doivent être prises. Pendant les périodes de pics de pollution, nous vous conseillons d’éviter de pratiquer une activité physique en extérieur. Mieux vaut décaler une séance de running, plutôt que de risquer d’aggraver sa santé. Il est également préférable d’aller courir aux heures où l’activité humaine est plus faible : tôt le matin ou tard le soir. Autant que faire se peut, essayez de courir le plus loin possible des grands axes routiers et préférez les parcs arborés. Le paradoxe est que courir à la campagne peut sembler sans risque, mais les campagnes aussi sont souvent polluées aux PM2.5, ces particules fines dans ce cas produites par les traitements agricoles. D’ailleurs, nous vous en parlions récemment, des applications pour smartphone vous permettent aujourd’hui d’adapter vos trajets extérieurs lors de vos séances de marche ou course à pied en milieu urbain pour rechercher les zones où l’air est le moins pollué.

   

Pour les amateurs de sport en intérieur, la question se pose également. L’air confiné dans nos habitations ou dans les salles de sport est entre 2 et 8 fois plus pollué que l’air extérieur. Pour cette raison, puisqu’il n’est pas possible de rechercher l’endroit où l’air est le moins pollué comme vous pourriez le faire en extérieur, nous vous recommandons l’installation d’un purificateur d’air, pour assainir l’air que vous respirez et par conséquent, optimiser les bénéfices votre séance de sport.

Decathlon à choisis les purificateurs d'air AIR ET SANTE pour sécuriser la pratique du sport en indoor ainsi qu'une bonne qualité de récupération après vos exercices.